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Graines de Cabanes
19 décembre 2012

Hola!!!!!! Le journal de bord quotidien se

 Hola!!!!!!

Le journal de bord quotidien se rempli, il est temps de le mettre en ligne!!!!

CHILAYO

Après avoir parcouru la panaméricaine (paysages absolument désertiques) pendant 6 bonnes heures, nous sommes arrivés à Chiclayo. Lors de ce voyage, nous avons fait la connaissance d’une famille de Lima qui passait des vacances sur la côte, à la plage… en descendant à Puira, ils nous ont laissé leur adresse au cas où nous souhaitions leur rendre visite !!! Nous ne sommes pas au Péru depuis longtemps mais  pour l’instant, les péruviens nous apparaissent plus curieux et avenants que les équatoriens. Nous entendons régulièrement « que lindos » qu’ils sont mignons à l’adresse de nos enfants… on nous demande souvent d’où l’on vient et pour combien de temps nous sommes là… c’est différent, nous nous adaptons tranquillement au changement et sommes en train de nous habituer aux soles, la monnaie du pays.

Chiclayo est une ville très très vivante, la quantité de taxi est époustouflante, la quantité de gens aussi et à toute heure. Nous croisons très peu de touristes.

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Dans la rue de notre hôtel il y a un marché couvert mais qui ne ressemble pas aux marché de chez nous, c’est plutôt une somme de petits étales et maisonnettes qui se suivent (aiguiseur de couteaux, vendeur d’outils en tout genre, vêtements…. Mais surtout nous y avons découvert des vendeuses de jus frais. Les fruits sont présentés coupé dans des grands verres, on choisit celui qu’on veut (pina, fraise, orange…) et il est mixé devant nous, c’est un régal, nous y avons élu domicile pour nos petit déj car juste à côté nous trouvons de délicieux petits pains. Installés sur de hauts tabourets de bar c’est un bon moyen de commencer la journée.

 

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LE MUSEE DU SEIGNEUR SIPAN  (CULTURE MOCHICA ou MOCHE)

Situé à une dizaine de km de Chiclayo à Lambayeque, ce musée est une merveille.

 Dans les années 80 la police met la main sur des objets volés dont des têtes en or d’une grande valeur. L’actuel directeur du musée, Walter Alva , se met à soupçonner que quelque chose de plus grand gît dans la région. Guidé par son flair, il se dirige vers la pyramide de Sipan. Avec divers appuis financiers, il peut entreprendre des fouilles approfondies du site. Un jour,  « la magie » opère, El Senor de Sipan est là intact, depuis 1750 ans, avec plus de 1000 objets parmi les plus fins de l’art Mochicas.

Sur trois étages, les visiteurs découvrent des objets en céramique de toute beauté, une foule d’objets en or et en métal ainsi que les ornements que portaient les nobles mochicas.

Des photos montrent les fouilles, la tombe du Senor Sipan est entièrement reconstituée. A sa mort il fut enterré avec sa famille et sa suite…. On se croirait chez les égyptiens au temps des pharaons !!!

Les mochicas étaient à la fois des artistes, leur céramique et ornements en témoignent, des experts en métallurgie mais aussi très bien organisés au niveau de l’agriculture, ils avaient réussi à repousser le désert en détournant l’eau d’un fleuve et fait des canaux. On sait qu’ils étaient aussi  d’excellents pêcheurs. Leurs embarcations en roseau tressé sont encore utilisées de nos jours.

Les enfants se sont vraiment intéressés à tout ce que l’on a vu mais, je vous le donne en mille, ils ont trouvé ça…. trop long !!!!

 

PIMENTEL

Le lendemain, nous sommes allés à Pimentel, petit village en bord de mer à quelques km de Chiclayo.

La plage est immense, les vagues impressionnantes… nous ne nous sommes pas baignés car la température de l’eau et de l’air nous ont refroidis… on s’habitue vite à la chaleur !! Nous avons en revanche contemplé les pécheurs qui embarquent dans leur caballitos de totora (barque en roseau qui datent de l’époque Mochica), elles paraissent toutes frêles face aux vagues et pour tant maniées avec dextérité et savoir-faire par les pécheurs elles « surfent » sur la vagues. Une fois leur barque remplies de poissons ou de crabes, les pécheurs accostent sur la plage  où les villageois viennent acheter ce dont ils ont besoin.

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On ne vous cache pas que Galaad est le seul de la famille a être assez courageux pour accepter de la part d'un pécheur une invitation a porter ce genre de gros poissons qui se tortille encore!!! Jettez un oeil sur la rête d'Abdel....hihihi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAJAMARCA

Notre semaine de vacances s’achève bientôt, nous avons repris la route, 6 heures de car dans des paysages splendides, nous laissons la côte et son désert derrière nous et traversons des colles et des vallées magnifiques. Les virages ont laissé Abdel tout pale et presque malade….

Le bus est enfin arrivé à Cajamarca, jolie ville perchée à  quelques 2700m d’altitude. Fanny la coordinatrice du centre INCAWASI est venue nous accueillir chaleureusement à la descente du bus et nous a conduits au centre.

Incawasi

Ce centre accueille des enfants entre 6 et 18 ans. Au Péru, une partie des enfants se rend à l’école le matin (7h30-12h) et une partie l’après-midi ( 13h-17h30). Le centre Incawasi accueille donc deux groupes d’enfants 25 le matin et 25 l’après-midi. Après  avoir pris un petit déjeuné, les enfants sont repartis par âge et un professeur ou un volontaire les aides dans leurs devoirs. Ces enfants viennent de divers horizons, certains d’une grande misère et d’autres un peu moins. Il y une fratrie que la maman a abandonné et dont le père ne sait que faire, ils sont livrés à eux même et le centre incawasi leur procure un cadre et un équilibre indéniable. En effet, ici les enfants apprennent à respecter des règles de vie en communauté, ils sont sensibilisés à l’hygiène, se brosse les dents après chaque repas et se lavent les mains régulièrement. Les personnes qui s’occupent d’eux connaissent bien leur situation familiale, deux jeunes étudiantes en psychologie font un stage au sein d’Incawasi et apportent une aide précieuse aux enfants et à l’équipe. L’équipe fixe est très réduite faute de moyen, il y a Victor qui est professeur, Fanny la coordinatrice, Sebastiana la cuisinière ainsi que Julie stagiaire en psychologie. L’équipe élargie est donc constituée des volontaires qui passent ici quelques semaines, mois et de Kira une italienne, ancienne volontaire qui vit actuellement à Cajamarca pour terminer sa thèse.

Incawasi répond aux premiers besoins à savoir l’alimentation (certains enfants ne mangent quasiment que ce qu’on leur donne à Incawasi), l’hygiène qui permet d’éviter certaines maladie, l’attention bienveillante d’adultes et une aide dans leur scolarité .Un médecin vient également régulièrement sur le centre examiner les enfants. Ici, la journée est rythmée et leur permet de se structurer intérieurement. Fanny  me disait en parlant de deux enfants que lorsqu’ils étaient arrivés, ils étaient très agités et ne travaillaient pas du tout à l’école, en un an un grand changement s’est opéré et ils en sont les premiers réjouis, ils ont des résultats vraiment satisfaisants à l’école et surtout ils ont maintenant plaisir à étudier !!!! Certains vivent dans des conditions très difficiles, une pièce pour 6-8, pas d’eau courante, ni d’électricité, des murs si fin ou inexistants et donc un froid omniprésent !!!

Cela nous change donc complétement de ce que nous avons vécu précédemment. On mesure combien la différence est immense entre ceux qui vivent modestement et ceux qui vivent dans une grande pauvreté. Les enfants d’Incawasi sont très accueillants et curieux et surtout pour la plupart infiniment joyeux.

 

 

Les ateliers jeux et art

 

Les enfants sont très heureux de découvrir le mémory, le jungle speed, corridor et le jeu de mimes.

Abdel s’installe dans une salle et les enfants qui sont disponibles viennent jouer un peu. Les jeux simples et rapides ont un franc succès par contre si des difficultés surgissent, de l’incompréhension, les enfants auraient tendance à quitter la partie.

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Les jeux extérieurs tels que Monstro Peludo y el Dragon fonctionne très bien.

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Malheureusement le centre Incawasi est situé en pleine ville sans possibilité d'aller à l'extérieur (cela nous rend parfois la vie dure!!!) et pour se rendre à la concha (sorte de terrain de sport), il faut traverser un grand marché, tourner, virer et marché 1/4d’heure durant, il n’est donc pas possible d’y aller tous les jours.… le chemin pour y aller est par contre très chouette car c’est une immersion totale au cœur de la vie péruvienne. Abdel dirait c’est comme Barbès….il suffit juste de remplacer les beurres et les blacks par des indiens !!!

 

En ce qui concerne l’art, je me suis surtout focaliser sur la réalisation de petites décorations de noêl qui viennent accompagner la période de l’avent. Les enfants s’y donnent à cœur joie mais de façon succincte…

En ce moment il y a également deux volontaires allemandes, l’une d’entre elle lorsqu’elle m’a vu faire, m’a dit qu’elle avait avec elle du papier cristal et qu’on pourrait s’en servir pour faire des étoiles…Samedi était organisé à Incawasi un noël pour les enfants. Une association d'oeuvre de  bienfaisance est venue avec moults choses à manger : paneton (très répandu ici), fromage, petits gâteaux, chips, jus en quantité et un cadeau de noël pour chaque enfant. Avant que les enfants s’attablent et que tout ce petit monde s’activait en cuisine, nous avons proposé aux enfants et aux jeunes qui le souhaitaient de confectionner des étoiles. Quel succès, c’était incroyable….  on se croirait dans une école waldorf à la veille de noêl, c’est trop marrant… mais comme j’ai aimé faire ces étoiles et ses divers découpages qui ont rythmées mon enfance !!

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Le matin, le soleil réchauffe les habitants de ses doux rayons, il fait bon flâner dans les rues, faire quelques emplettes au marché, profiter de l’architecture espagnol… A partir de 2-3 heures de l’après-midi, le vent se lève et le froid devient vif. Nous ne sommes pas mécontents car cela nous permet de davantage ressentir l’ambiance de noël !!!!

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Ici, les femmes indiennes portent de hauts chapeaux et des jupes plissées, elles ont souvent dans le dos un tissu accroché... à l'intérieur on peut voir souvent un bébé mais aussi toutes sortes de choses qu'elles transportent!!

L’école

C’est la rentrée, nous laissons le calcul se reposer et nous nous lançons dans une période « d’histoire et d’écriture ». Etant dans les Andes, dans un lieu où les incas ont été  présents, je raconte aux garçons la mythologie et aussi les us et coutumes des incas à travers les métiers :

L’agriculture, les métiers liés aux animaux  (bergers, fileurs, tisseurs…) Dans quelques semaines nous serons à Cuzco qui est le berceau de la culture incas, ils nous apparait donc important que nos enfants et nous parents connaissions un peu l’histoire de cette contrée.

Je ne  parle pas aux garçons de tout ce qui suit… j’adapte. Galaad recopie soigneusement des textes que je lui écris, cela ne lui plait pas plus que ça d’être «  greffier » mais ses progrès en graphisme sont nets alors on continue !!! Lounes de son côté se replonge dans le monde des lettres et de l’écriture ! Il est entrain de se confectionner un abécédaire ce qui l'enthousiasme beaucoup!!!

 

 

LES INCAS

Héritiers des anciennes civilisations andines, les Incas dominent les Andes depuis une centaine d'années seulement quand les conquistadors débarquent sur leurs terres. 

Trois traits principaux caractérisent leur civilisation:

  • une mode de vie communautaire
  • une économie basée sur l'agriculture
  • une toute puissance de l'Etat qui contrôle le fonctionnement de l'empire dans ses moindres détails.

 

Transmise oralement au fil des siècles, l'histoire de la naissance de l'empire inca est en grande partie légendaire.

Plusieurs mythes racontent les débuts du peuple inca.

Selon l'un d'entre eux, c'est Inti Soleil qui envoie au monde le héros civilisateur Manco Capac et sa soeur-épouse Mama Ocllo, en les faisant jaillir des eaux du lac Titicaca. Ces deux héros mythiques errent longtemps à la recherche d'une terre fertile où ils pourront planter facilement leur baguette d'or. Lorsqu'ils atteignent la vallée de Cuzco, ils parviennent à enfoncer la baguette si profondément dans le sol, qu'ils décident d'arrêter leur quête et de fonder leur village, future capitale de l'empire inca. Alors, Manco Capac enseigne aux hommes de la vallée les techniques pour cultiver la terre, tandis que Mama Ocllo apprend aux femmes à tisser. Selon la tradition, Manco Capac fonde Cuzco vers 1200 et devient le premier souverain inca.

Après lui se serraient succédé un certain nombre de Sapas Incas. Il semble qu'il y en ait eu 13, seule l'existence des 5 derniers est prouvée historiquement.

 

1438-1471: Pachacutec

1471-1493: Topa Inca

1493-1528: Huayna Capac

1528-1532: Huascar

1532-1533: Atahualpa

 

Au début du XVè siècle, les Chancas attaquent les Incas, de toute part, et s'apprêtent à conquérir Cuzco, quand le prince Cusi Yupanqui, fils de Viracocha, prend la tête de l'armée et réussit à repousser l'ennemi. Auréolé de gloire, il remplace son père à la tête de l'État et adopte le nom de Pachacutec « le Réformateur du monde ».

Fort de sa victoire contre les terribles chancas, Pachacutec se lance dans une politique de conquêtes: il assujetti les Collas du lac Titicaca, il annexe la région d'Arequipa (sud du Pérou actuel) et étend son autorité sur les territoires du nord jusqu'à Cajamarca.

Son fils Topa Inca, poursuit son œuvre et continue d'agrandir le nouvel empire. Il capture le souverain chimu Minchancaman, déporte les chimus par milliers et transforme leur royaume en simple province inca. A la fin de son règne, il contrôle un immense territoire allant de l'Équateur au Chili et à l'Argentine.

Lorsqu'il le peut le Sapa Inca (nom donnée aux souverains inca qui signifie « seul Inca ») évite de combattre par les armes les peuples qu'il veut soumettre. Il essaie d'abord de les convaincre d'accepter l'annexion sans résistance, il tente de les intimider, leur fait miroiter les avantages d'appartenir à l'empire, essaie de soudoyer les chefs en les couvrant de cadeaux. Refuser équivaut à une déclaration de guerre.

A leur apogée au XVe siècle, les Incas se retrouvent à la tête d'un empire s'étendant sur 4000 km, de l'Équateur au Chili et couvrant quelques 950 000km2. Pour réussir à gouverner un si vaste État, ils mettent au point une organisation territoriale extrêmement rigoureuse.

 

Le Sapa Inca

A la tête de plus de dix millions de sujets, le Sapa Inca ne badine pas avec l'ordre. Il impose à tous une hiérarchie et des règles strictes, appliquées par une armée de fonctionnaires zélés. Le Sapa Inca est considérée comme une personne sacrée. Nul n'est autorisé à le regarder dans les yeux et ceux qui l'approchent doivent marcher pieds nus et porter une charge sur la tête en signe d'humilité. Considéré comme le descendant direct d'Inti, le dieu Soleil, il joue le rôle de médiateur suprême entre le monde des dieux et le monde des hommes. Outre sa fonctions religieuses, il assume seul tous les pouvoirs politiques et économiques. Le Sapa Inca vit à Cuzco dans un palais aux murs plaqués d'or. Il s'assoit sur un trône en or massif, mange dans de la vaisselle d'or et d'argent, se baigne dans des bassins faits des mêmes métaux, dort dans de fines couvertures en l'aine de vigogne et s'habille de vêtements richements brodés qu'il ne porte qu'une fois .

 

 

Cuzco

Selon la tradition, la cité de Cuzco est fondée au début du XIIIe par le légendaire Inca Manco Capac. Toutefois, son véritable essor a lieu au XV e siècle, lorsqu'elle devient capitale d'empire.Située en plein cœur des Andes à plus de 3 000 mètres d'altitude, au bord de la rivière  Huatanay, la Cuzco des origines est sans doute une simple bourgade de bois, de torchis et de chaume. Son destin change lorsque le Sapa Inca Pachacutec décide d'en faire la superbe capitale de son empire. S'inspirant vraisemblablement de villes comme Huari ou Chan-Chan, il structure sa cité en quartier desservis par des  rues rectilignes se coupant à angles droit et il ordonne la construction de monument en pierre. A son apogée au XV e siècle, Cuzco est une ville opulente, dont la population varie sans doute entre 60 000 et 100 000 habitants. Y vivent la famille impériale et la noblesse inca, des représentants de toute les régions de l'empire, des prêtres, des hauts fonctionnaires et une foule d'artisans chargés d'approvisionner en denrées de luxe les riches habitants de la ville.

 

 

Les constructions

Sans outils de fer, sans bêtes de somme, en utilisant ni roue, ni poulie, les architectes incas réalisent des monuments en pierre qui résistent à tout: aux tremblements de terre comme aux assauts des conquistadors. Les murs des monuments incas sont faits d'énormes blocs de pierre taillée et assemblés sans mortier. Chaque bloc s'imbrique si précisément à son voisin qu'il est impossible de passer une lame de couteau à leur jointure! Extrêmement stable, l'architecture inca se caractérise par des murs légèrement inclinés vers l'intérieur, pour une meilleure assise et par des ouvertures trapézoïdales, c'est à dire des portes et des fenêtres resserrées dans leur partie haute et surmontées d'un linteau de bois ou de pierre.

 

La vie paysanne

En dehors de Cuzco et de quelques centres administratifs régionaux, l'empire compte peu de cités. La plupart des gens habitent de petits villages et travaillent aux champs, faisant de l'agriculture le pilier de l'économie inca.

L'agriculture en terrasses

Face à un relief andin particulièrement accidenté et pauvre en surfaces planes, les paysans réussissent à augmenter la superficie de terres cultivables grâce à la création de terrasses. Au prix d'immenses efforts, ils construisent des murets en pierre qui retiennent la terre par palier et donnent aux flancs des montagnes l'allure de gigantesques escaliers. Excellents techniciens, ils contrôlent également les ressourcent en eau et irriguent leur culture grâce à des kilomètres de canaux.Les terres sont divisées en 3 parts égales: une pour le Sapa Inca et les réserves de l'État, une pour le Soleil et l'entretien du clergé, une pour la population organisée en communauté (ayllu). Mais dans tous les cas le travail revient aux villageois qui alternent corvée (mita) sur les terres du Sapa Inca ou du soleil et culture de leurs parcelles (tupu).

 

Cheptel de lamas et d'alpagas

 Ces animaux leur offrent un maximum de ressources: leur toison procure de la laine pour le tissage, leur peau permet de confectionner des sandales, des lanières et des sacs. Leur chair fournit de la viande, leurs os servent à la fabrication d'outils, tandis que leurs excréments sont récupérés en guise d'engrais ou de combustible. Capables de porter 30 kilos, les lamas sont aussi utilisés comme bêtes de somme.

 

 

La vie de famille du peuple

Les Incas  mènent un style de vie simple et dépouillé. Le plus souvent, ils se contentent de l'essentiel: un toit pour se protéger des intempéries, des vêtements pour se préserver du froid et quelques aliments de base pour ne pas mourir de faim.Le jour de son mariage chaque couple reçoit de chef de son ayllu, un tupu  (lot de terre), un couple de lamas et des vêtements neufs (un ensemble pour le travail et un ensemble pour les cérémonies).

Les Incas et la mort

Bien qu'ils n'atteignent pas à la frénésie sanglante des Aztèques, les Incas se livrent régulièrement à des sacrifices humains. Ils pratiquent aussi la momification, afin de conserver intacts les corps de leurs plus chers disparus. Lors des cérémonies religieuses, les Incas prient, chantent, dansent font des libations, brûlent des offrandes (feuilles de coca, épis de maïs, étoffes), et sacrifient des animaux, notamment des lamas, des alpagas et des cochons d'Inde. Lors d'événements exceptionnels, comme une éclipse solaire, une éruption volcanique ou une épidémie, il leur arrive aussi de sacrifier des êtres humains, dans le but d'apaiser les dieux et retrouver leur bienveillance.

Réjouissances andines

Les Incas réservent une partie de leur temps aux festivités et aux célébrations. Celles-ci peuvent durer plusieurs jours, voire des semaines.Étant dépourvus d'écriture les Incas possèdent une littérature transmise oralement de génération en génération. Ils récitent de longues épopées reprenant les hauts faits de leurs souverains.De nombreuses fêtes ponctuent l'existence des Incas. Elles rythment les saisons et le cycle agricole, elles célèbrent de grands moments de la vie publique et elles accompagnent  nombre d'événements familiaux. Deux fêtes jouent un rôle particulièrement important: le Capac Raymi qui commémore le solstice d'été (en décembre dans l'hémisphère sud), et LInti  Raymi qui marque le solstice d'hiver (en juin).La musique, le chant et la danse accompagnent les fêtes et les cérémonies incas. Les musiciens jouent des percussions (tambour, tambourin, grelots...) et de toutes sortes d'instruments à vent: ocarina, pututu (coquillage utilisé comme trompette), quena (flûte simple) ou antara (flûte de Pan). 

Au mois de septembre se déroule à Cuzco une fête de purification appelée Sitwa. Des guerriers armés jusqu'aux dents chassent d'invisibles maux et les habitant secouent leurs vêtements en criant « Maux, sortez! » Puis, tous dansent, chantent et se baignent dans les fontaines et les rivières, afin de se purifier et de se débarrasser des maladies et autres malheurs.

 

Atahualpa le dernier seigneur inca

 

Cajamarca était autrefois occupés par les Cajamarcas jusqu’à ce que les incas envahissent les lieux en 1438.

En 1532, Atahualpa fait un arrêt à Cajamarca pour une cure dans les eaux sulfureuses de la région, afin de soigner une blessure. Mal lui en prit !! Il campe aux abords de la ville avec son armée de 30 000 ou 40 000 hommes avant de reprendre la route vers Cuzco en vue d’asseoir définitivement son pouvoir sur l’Empire Inca au détriment de son demi-frère Huscar. Pizarro bien renseigné, le précède avec ses 183 guerriers, 27 chevaux et ses canons. Atahualpa sûr de sa puissance et loin de se méfier des hommes barbus chevauchant de drôles de montures, accepte sans hésiter une invitation à discuter de la part de Pizarro qui a disposé ses troupes autour de l’actuelle plaza de Armas,

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cachées dans les maisons. En fin stratège, Atahualpa, lui consigne ses troupes autour de la ville afin de prendre ses éventuels ennemis comme dans une souricière. Puis il accepte de rencontrer les espagnols en toute confiance. Pizarro tente alors le tout pour le tout. Aidé d’un canon placé sur une colline, il effraie les autochtones et capture Atahualpa sur sa litière. C’est la débandade, les espagnols avec leurs armes à feu et leurs chevaux font fuir toute la suite de l’Inca ainsi que l’armée qui attendait un ordre du fils du Soleil, massacrant au passage quelques milliers d’entre eux. Cette intervention militaire modifia en quelques heures le cours de l’histoire de l’Amérique du Sud.

Otage des espagnols, Atahualpa propose alors de remplir la pièce où il est maintenu prisonnier une fois d’or et deux fois d’argent jusqu’à la hauteur de ses deux bras levés en échange de sa liberté. Pizarro accepte. Les indiens apportent de merveilleux bijoux de tout le pays. Le tout est fondu allégrement, mais Atahualpa n’est pas libéré pour autant. Il est jugé et condamné à mort le 28 août 1533. Après avoir pris l’or et la liberté d’Atahualpa, les espagnols lui prirent aussi son âme puisqu’il dut accepter de se faire baptiser pour éviter d’être brûlé vif, un mode d’exécution qui l’aurait empêché de ressusciter au paradis des incas. Atahualpa fut donc étrangler.

Les espagnols réduisirent ensuite à néant toute trace de civilisation inca dans la ville. Il ne subsiste aujurd’hui que la chambre du Rachat, pièce où fut emprisonné Atahualpa.

Du XVIIIe siècle à nos jours, Cajamarca se développa surtout grâce à l’industrie minière.

 

 

Les news de la familles Djebli

La semaine dernière nous avons découvert que Lounes avait un abcès dernière la tête suite à une chute en Equateur….Julie une des psychologues nous a accompagné à la clinique aucun des medecins du coin ne pouvant nous recevoir. Nous sommes allés en premier lieu à l’hôpital public mais on n’a pu nous prendre… nous nous sommes donc rendus dans une clinique privée. Le changement d’ambiance est assez radical. Le premier étant fréqeunté par beaucoup d’indiens et de personnes défavorisées quand la seconde est fréquentée par la classe moyenne-haute !!!

Lounes est pour la première de sa vie sous antibio !!! Son abcès a considérablement rétrécie, ouf nous sommes soulagés !!!

Pour ma part, j’ai eu droit à ma première tourista du voyage !!! Une journée-une nuit entre mon lit et los banos… !!!

Sinon côté espagnol, nos garçons progressent ce qui facilite leurs liens avec les autres enfants!!

Une petite photo d'une maman entourée de ses deux grands garçons qui l'entourent de tendresse et attendent avec impatience ce petit bébé qui gandit au chaud.

P1010029On esssaaaaye que nos enfants sourient de façon plus naturelle sans grand succès!!!! En même temps la maman aussi est un peu tendue du sourir!!! haha

 

 

 

 

 

 

 

 

Après ces dernières nouvelles et cette parenthèse culturelle, il ne nous reste qu’à vous souhaiter une très belle fin d’année ainsi qu’un noël magique !!!

Encore une semaine auprès des enfants d’Incawasi… nous serons à Cajamarca pour noël avant de reprendre les routes direction la côte (Trujillo et Huanchaco) et de retrouver la chaleur, si on en croit les témoignages de nos collègues d’Incawasi.

Nous allons certainement intervenir dans une association; Otra cosa mais rien n'est encore précis.

La belle nouvelle: Marie arrive demain, notre impatince de la retrouver est grande!!!!!!!!!!!!!

Gros gros bisous à tous....

 

 

 

 

 

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